Une légende persane raconte l’existence d’une pierre magique : Syngué sabour, pierre de patience, la pierre sacrée. « Tu lui parles, tu lui confies toutes tes souffrances et la pierre t’écoute, éponge tous tes maux jusqu’à ce qu’un beau jour elle éclate, elle tombe en miettes et ce jour-là tu es délivré de toutes tes peines…»

Dans un pays en guerre, une femme veille son mari, un djihadiste blessé, plongé dans le coma. Peu à peu, en se confiant à lui, en lui racontant tous ses secrets, elle va accéder à une liberté qu’elle n’avait jamais entrevue.

« Dans une dictature où la question essentielle n’est plus être ou ne pas être mais dire ou ne pas dire et où il faut pour survivre choisir entre le silence et le mensonge », Atiq Rahimi nous parle d’une femme qui va s’autoriser à prendre la parole.

Dans une mise en scène qui oscille entre la narration, le conte et l’incarnation, deux comédiennes portent cette parole vraie, sensible, et peut-être libératrice…