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On Rape - Histoire de la misogynie, Chapitre Deux
L’artiste Laia Abril continue d’élargir ses archives visuelles sur le contrôle systémique du corps des femmes à travers le temps et les cultures en se concentrant sur le viol institutionnel à travers une série de portraits conceptuels qui, soutenus par des témoignages, symbolisent les différentes cultures du viol systémique – au sein du mariage, dans l’église, à l’armée ou à l’école. Sur son nouveau travail, l’artiste dit : «Le projet pointe la culture du viol institutionnel répandue dans les sociétés du monde entier. Je développe ce travail en explorant les liens entre mythes, pouvoir et droit et les notions de masculinité et de violence sexuelle. […] Il montre à quel point la société blâme encore aujourd’hui les victimes d’agression sexuelle, tout en normalisant la violence sexuelle?». L’exposition On Rape se compose d’un ensemble de photographies, d’objets et de témoignages. Le projet est pensé comme une véritable installation dont l’agencement dans l’espace constitue le cœur plastique. Ces éléments interconnectés n’offrent pas une approche linéaire ou chronologique, mais permettent au contraire plusieurs niveaux de lecture. En créant des ponts entre l’histoire, les lieux et les cultures, Laia Abril rappelle l’universalité du drame du viol.
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